Le windsurf c’est quoi ?

1. Histoire du Windsurf

Là où tout commença...

Plusieurs inventeurs s’attribuent la paternité de la planche à voile.

Tout d’abord, un jeune Anglais Peter Chilvers qui esquissa, au début des années 1960, une sorte d’ancêtre de la planche à voile.

Au mois de mai 1964, en Pennsylvanie, un Américain, Newman Darby, installe un mât et une voile sur une planche qui ressemble plutôt à une porte qu’à une planche de surf. Sa planche mesure trois mètres de long pour 90 cm de large et possède un mât et une rotule qui malheureusement ne peut s’orienter que latéralement et se trouve dans le dos du pratiquant. Pendant deux ans, il va peaufiner son invention mais il n’arrivera pas à convaincre des investisseurs potentiels.

En janvier 1965, un Français, Serge Loiselot, dépose une demande de brevet pour le « plateau à voile » : flotteur caisson individuel plat de très faible densité aux contours ovoïdes sans arête vive, muni d’une quille-gouverne et d’un mât vertical supportant un mât horizontal de 1 mètre entre lesquels une voile triangulaire est tendue. Cet engin est entièrement démontable.

En 1968, Hoyle Schweitzer, surfeur et Jim Drake, ingénieur aéronautique, mettent au point le système de joint universel qui permet d’orienter le gréement en tous sens en s’inspirant du joint de cardan présent sur les automobiles. Ils créent également le wishbone, un double arceau permettant de tenir le gréement, et dont la forme rappelle l’os dont il est inspiré. Leur brevet d’invention est déposé à l’USPTO le 27 mars 1968.

Jim Drake et Hoyle Schweitzer déposent alors la marque Windsurfer en s’assurant d’un brevet dans les pays ayant le plus de relations commerciales avec les États-Unis (n’ayant les moyens de déposer le brevet que dans deux pays en Europe, ils choisiront l’Angleterre et l’Allemagne, oubliant la France). Hoyle Schweitzer rachètera par la suite l’ensemble des droits à Jim Drake.

En 1973, la société néerlandaise Ten Cate achète la licence Windsurfer pour l’Europe et importe les premières planches à voile. C’est la France qui deviendra cependant le pays où la planche à voile se développera le plus. Dans un premier temps, grâce à ses pionniers et promoteurs historiques (Patrick Carn, Charles Daher, Pierre-Yves Gires, Yves Loisance) et, dans leur sillage, grâce aux nombreux constructeurs qui s’inspirent de la planche originale Windsurfer sans avoir à en payer la licence.

L’invention du harnais, qui permet de maîtriser une voile plus grande, marque une transition entre l’ancienne pratique de celle de nos jours. 1977 voit l’arrivée de la Rocket Windsurfer, planche de saut plus courte, avec des attaches pour les pieds (footstrap), et un mât reculé. Le funboard, qui permet la navigation dans les vagues et le vent fort, est né.

2. Équipement pour naviguer en Windsurf

Depuis le début de la planche à voile, le matériel a considérablement évolué.  Les fabricants ont dû alléger chaque élément pour gagner en maniabilité et en accessibilité car la planche à voile a la réputation d’être un sport physique. Le carbone et les matériaux en polymères ont permis de gagner en légèreté. Les planches se sont spécialisées en fonction des disciplines (vitesse, vagues, …) mais aussi en fonction des niveaux de pratique : les flotteurs gagnent en largeur pour plus de stabilité. Les gréements se sont diversifiés pour répondre à chaque type de conditions météo. Après l’apparition du Kitesurf, un nouvel effort a été fourni et on a vu arriver des flotteurs avec des extrusions à l’arrière pour réduire la surface mouillée. En 2011, grâce à la marque AHD, les planches à voiles avec foil apparaissent mais gardent un prix très élevé. Malgré les apparences les réglages sont extrêmement précis, de l’ordre du millimètre pour la tension de gréements ou du centimètre pour la position du pied de mat pour ne citer qu’eux, pour obtenir le comportement souhaité (tenue dans le vent fort, passage du clapot, etc).
Board windsurf fanatic

La planche de windsurf

En windsurf, il existe trois grands types de disciplines principales. Les shapes des planches sont ainsi crées en fonction de la discipline que le rideur ou la rideuse a choisi.

En effet, le windsurf se pratique dans les vagues, où sur des plans d’eau très lisses et ventés pour le freestyle et le « speed » (vitesse en français) aussi appelé communément le slalom.

Une planche mesure entre 2,20 et 2,90 m pour un volume, de 60 à 260 L, déterminant pour sa flottabilité.

Les « planches de vagues » sont plutôt fines et maniables, généralement utilisées avec plusieurs dérives pour assurer une radicalité maximale (de une à 3/4 ou même 5 dérives).
Le nez de la planche est aussi un peu relevé, à la différence des planches de slalom. Les planche de freestyle ressemblent à celles de vagues mais les dérives sont cette fois-ci plus courtes et les foot straps sont plus resserrés vers le centre de la planche.

Les planches de slalom sont bien reconnaissables avec leur nez très plats de manière à aller le plus vite possible. Les foot straps sont cette fois beaucoup plus excentré du centre de la planche. Un aileron souvent très droit et plus long est généralement utilisé.

Le gréement

Communément, gréement représente l’ensemble des éléments servant entre autre à la propulsion de la planche. Il s’agit de la voile, du wishbone du mât et du pied de mât.

On utilise des voiles différentes en fonction de la pratique et du niveau du planchiste (matières, taille, forme). La taille de la voile varie en fonction du gabarit du véliplanchiste et de la force du vent : de 1,1 m² pour les enfants à 12,5 m² environ.

Le mât est un cône en fibre de verre et/ou en carbone d’une longueur comprise entre 3,40 et 5,80 mètres.

Chez les débutants, les voiles sont petites et légères. Dans beaucoup d’écoles de voile, les voiles sont en dacron (sorte de tissu), car ce matériel est très solide.

Pour le slalom et la planche à dérive, les voiles sont grandes et puissantes, alors qu’en vagues, elles sont petites, renforcées et neutres.

3. Figures

Comme en kitesurf, il faut ici distinguer le freestyle windsurf old-school du freestyle new-school. Les anciennes figures sont moins acrobatiques, moins impressionnantes car les figures se font généralement sans grand saut, au ras de l’eau.

Quelques figures de freestyle old-school :

LE FLAKA

Rotation 360 au ras de l’eau en tournant autour du nez du flotteur.

LE DUCK JIBE

Technique qui consiste à passer de l’autre côté de sa voile en la contournant par l’extérieur et en inversant sa position de pied.

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LE WILLY SKIPPER

Consiste à faire effectuer un 180° à la planche puis d’atterrir sur le nez et glisser en marche arrière avant d’empanner la voile et de repartir dans la direction opposée.

QUELQUES AUTRES DE FREESTYLE NEW-SCHOOL :

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LES AÉRIALS OU AIRS

Move issu du surf backside ; dans tous les cas, le rider se trouve dos à la vague et remonte, après un Bottom Turn (voir page sur le surf) sur la carre au vent vers la lèvre de la vague. La relance se fera sous le vent et surtout dans la pente ou au-dessus du déferlement pour atterrir devant la mousse. Le nom de cette figure vient de l’impression de « planer » au moment du saut.

LE FRONT OU BACK-LOOP

Salto avant ou arrière avec propulsion sur une vague.

LE SPEED LOOP

Il s’agit ici de réaliser une rotation avant avec le matériel en exploitant la puissance de la voile, en faisant vriller la planche au-dessus de soi.

LE FORWARD LOOP

Genre de speed loop, mais plus aérien car il est couplé avec une prise d’appui sur une vague qui permet de sauter à plusieurs mètres de haut et de retomber derrière la vague.

5. LES GRANDES STARS DU WINDSURF

Que cela soit sur les plus grandes vagues du monde ou encore sur les zone les plus ventées de la planète, Robby NaishBjörn Dunkerbeck et Antoine Albeau ont marqué l’histoire du windsurf au fer rouge depuis leurs débuts. Inconditionnels passionnés et compétiteurs, ces trois légendes ont su faire rêver des générations de pratiquants et guider les futurs champions qui prendront leur relève.  

6. Les principaux événements

PWA logo

PWA (PROFESSIONAL WINDSURFERS ASSOCIATION)

Les championnats du monde de windsurf, organisés chaque année par la PWA (Professional Windsurfers Association), sont composés de nombreuses épreuves à travers le monde tout le long de la saison, rapportant chacune un certain nombre de point dans une discipline. Le windsurfeur qui a remporté le plus de point dans la discipline à la fin de l’année est sacré champion du monde.

Les disciplines qui sont évaluées à ce jour par la PWA sont le slalom, le freestyle et les vagues. Les vagues et le freestyle consistent tous deux en la réalisation de figures acrobatiques, cependant, l’épreuve de freestyle se déroule sur un plan d’eau flat, sans vague, donnant lieu à des sauts moins hauts et des figures moins aériennes.

D’autres organismes tels que l’International Windsurfing Association organise aussi des courses (appelées « race »), partout dans le monde avec les États-Unis, l’Algérie, l’Indonésie, mais surtout en Europe avec la Grèce, le Portugal, la Croatie, le Danemark, la Pologne, la Slovénie…

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